Inspiration grecque

Inspiration grecque

Enfance

Enfance : 

 

- Enfance 

- Perle d'opale

- Pour un enfant malade

 

Enfance

        Errance,

D’un paradis perdu, anges déchus,

Vont les petits, d’un pied léger,

Transfuges de nos jeunes années

Sourires et larmes de nos yeux.

 

       

Mots écho

A peine éclos,

Gazouillent les petits d’hommes

Mâchonnant phonèmes et lèxèmes

Pour enchanter l’oreille

Quand la magie  des mots s’éveille.

 

        Enfance

        Confiance,

Accrochée aux pas d’un plus grand,

Déjà lancé dans l’aventure qui l’attend,

Et le  tire vers mille riens à découvrir

Pour explorer le champ du devenir.

                

        Enfance

        Jouissance

D’être et de n’être pas

Titubant aux premiers pas

Un doigt dans la main d’un parent

Emu comme au premier jour.

 

Enfance

Naissance

Pas à pas vous entrez sur la scène du monde

Ignorant que la terre est mappemonde

Mais amoureux des mille connaissances

Qu’ouvre la merveille de vos sens.

                 Enfance trop brève instance…         

 

PERLE D’OPALE

 

Une perle d’opale

Descendue dans la nuit pâle

Brille, esseulée, dans le vaste  Infini

Des blanches galaxies.

Serait-ce l’étoile polaire

Qui éclaire nos nuits d’hiver ?

Un petit prince candide

D’une voix timide

 Interroge l’espace dans sa quête

 D’enfant précoce et de poète.

« Tu viens de si loin, du fond des temps,

Douce lumière  au firmament,

Tu as éclairé ma quête solitaire

Quand je cherchais un ami sur la terre.

 

J’ai rencontré beaucoup de gens

  Ivrognes,  gens  sérieux, et même savants

Mais je voudrais retrouver mon unique volcan 

Et ma  rose si fraîche  à son réveil

Qui fut longtemps  ma merveille

« Parce que c’était elle, parce que c’était moi

Elle a su mettre mon cœur en émoi « !

J’aurais pu  mourir pour elle

Même si elle était parfois cruelle »

 

Mais comment voler dans le firmament,

 Je ne suis pas un ange et n’ai pas d’ailes 

Telles les hirondelles dans le matin blanc

 «Petit Prince écoute-moi « dit le serpent

 Aux anneaux d’or, en se glissant,

« Je te ramènerai vers ta planète

Et comblerai ta quête,

Mais pour retrouver ta rose

Il te faudra   quitter tout ce que tu as aimé

Le poète qui t’a imaginé

 Et même le renard apprivoisé ! »

« J’ai peur », dit le petit prince, « mais je vais t’attendre

Car j’ai l’espoir d’un monde et  meilleur, et  plus tendre

Où, un jour, les enfants, en  leur grand mystère,

Seront  Princes de la lumière ».

 

 

 

 

 

Pour un enfant malade

 

Quand l’enfant découvrit le nouveau mot « ardeur »

Il s’écria ivre de joie « Je n’ai plus peur »

Et dessina sur le vide infini de sa page

Un très grand océan, un immense rivage

Où venaient se briser de grandes vagues blanches

Tels des chevaux fous s’échappant de leur ranch …

 

« Ah se dit-il je vais vaincre toutes les peurs

Et ne connaîtrai plus jamais la torpeur « 

Et il se leva  seul, lui jadis si fragile

Titubant, vacillant, se tint debout, tranquille...

« A moi la belle ardeur comme une grande armure

Qu’on me donne un ami, c’est une valeur sûre... »

Aussitôt vint frapper du bec à sa fenêtre

L’oiseau de paradis venu faire renaître

En lui la belle envie et mille façons d’être

« Hardis les cœurs, hardie l’ardeur

Je serai  l’intrépide voyageur

Le premier  dans tout l’univers

Même si j’ai la tête à l’envers

Même si j’ai mille revers

Je  serai le prince volant de tous les enfants

Qui s’abriteront sous mon drapeau blanc »

 



31/01/2019
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 6 autres membres