Enfance
Enfance :
- Enfance
- Perle d'opale
- Pour un enfant malade
Enfance
Errance,
D’un paradis perdu, anges déchus,
Vont les petits, d’un pied léger,
Transfuges de nos jeunes années
Sourires et larmes de nos yeux.
Mots écho
A peine éclos,
Gazouillent les petits d’hommes
Mâchonnant phonèmes et lèxèmes
Pour enchanter l’oreille
Quand la magie des mots s’éveille.
Enfance
Confiance,
Accrochée aux pas d’un plus grand,
Déjà lancé dans l’aventure qui l’attend,
Et le tire vers mille riens à découvrir
Pour explorer le champ du devenir.
Enfance
Jouissance
D’être et de n’être pas
Titubant aux premiers pas
Un doigt dans la main d’un parent
Emu comme au premier jour.
Enfance
Naissance
Pas à pas vous entrez sur la scène du monde
Ignorant que la terre est mappemonde
Mais amoureux des mille connaissances
Qu’ouvre la merveille de vos sens.
Enfance trop brève instance…
PERLE D’OPALE
Une perle d’opale
Descendue dans la nuit pâle
Brille, esseulée, dans le vaste Infini
Des blanches galaxies.
Serait-ce l’étoile polaire
Qui éclaire nos nuits d’hiver ?
Un petit prince candide
D’une voix timide
Interroge l’espace dans sa quête
D’enfant précoce et de poète.
« Tu viens de si loin, du fond des temps,
Douce lumière au firmament,
Tu as éclairé ma quête solitaire
Quand je cherchais un ami sur la terre.
J’ai rencontré beaucoup de gens
Ivrognes, gens sérieux, et même savants
Mais je voudrais retrouver mon unique volcan
Et ma rose si fraîche à son réveil
Qui fut longtemps ma merveille
« Parce que c’était elle, parce que c’était moi
Elle a su mettre mon cœur en émoi « !
J’aurais pu mourir pour elle
Même si elle était parfois cruelle »
Mais comment voler dans le firmament,
Je ne suis pas un ange et n’ai pas d’ailes
Telles les hirondelles dans le matin blanc
«Petit Prince écoute-moi « dit le serpent
Aux anneaux d’or, en se glissant,
« Je te ramènerai vers ta planète
Et comblerai ta quête,
Mais pour retrouver ta rose
Il te faudra quitter tout ce que tu as aimé
Le poète qui t’a imaginé
Et même le renard apprivoisé ! »
« J’ai peur », dit le petit prince, « mais je vais t’attendre
Car j’ai l’espoir d’un monde et meilleur, et plus tendre
Où, un jour, les enfants, en leur grand mystère,
Seront Princes de la lumière ».
Pour un enfant malade
Quand l’enfant découvrit le nouveau mot « ardeur »
Il s’écria ivre de joie « Je n’ai plus peur »
Et dessina sur le vide infini de sa page
Un très grand océan, un immense rivage
Où venaient se briser de grandes vagues blanches
Tels des chevaux fous s’échappant de leur ranch …
« Ah se dit-il je vais vaincre toutes les peurs
Et ne connaîtrai plus jamais la torpeur «
Et il se leva seul, lui jadis si fragile
Titubant, vacillant, se tint debout, tranquille...
« A moi la belle ardeur comme une grande armure
Qu’on me donne un ami, c’est une valeur sûre... »
Aussitôt vint frapper du bec à sa fenêtre
L’oiseau de paradis venu faire renaître
En lui la belle envie et mille façons d’être
« Hardis les cœurs, hardie l’ardeur
Je serai l’intrépide voyageur
Le premier dans tout l’univers
Même si j’ai la tête à l’envers
Même si j’ai mille revers
Je serai le prince volant de tous les enfants
Qui s’abriteront sous mon drapeau blanc »
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