Villes
L’AUTRE JOUR A PARIS
QUEL DESTIN NOUS A FAIT UN JOUR NOUS RENCONTRER
DE PART ET D’AUTRE DES VÔSGES BLEUES
DE PART ET D’ AUTRE D’UN FLEUVE FRONTALIER,
SUR LES TRACES DE COLOMBAN LE BIENHEUREUX ?
SOUVIENS TOI, UTA, L’AUTRE JOUR À PARIS,
NOUS TRAVERSIONS LE JARDIN DES TUILERIES
REMONTANT LENTEMENT CETTE GRANDE ESPLANADE,
ADMIRANT LE CHARME DE CLASSIQUES FACADES…
LONGEANT LA SEINE AUX RIVES SINUEUSES
NOUS EVOQUIONS ALORS NOTRE FLEUVE FRONTIERE,
LE RHIN QUE DOMINENT FORTERESSES ALTIERES
PORTANT VERS TROIS PAYS SES EAUX TUMULTUEUSES…
QUE CHANTERENT POUR NOUS, RIMBAUD, APOLLINAIRE,
ET POUR VOUS, PLUS TÔT, GOETHE, HEINE ET SCHILLER,
ET DES BARQUES GLISSAIENT DANS LA SPLENDEUR DES SOIRS
QUE HANTAIT LORELEI AUX CHARMES ILLUSOIRES …
LORS, NOUS SOMMES ALLEES AU CAFE DE LA PAIX
OU DE VASTES MIROIRS DE BRONZE REFLETAIENT
LES COLONNES DE MARBRE ET D’OR DE L’ OPERA
QUE L’ART DES MUSICIENS TANT DE FOIS ENCHANTA..
CELEBRITE DE BACH, MOZART ET BEETHOVEN POUR TOI
CHARME DE LULLY RAVEL OU DEBUSSY POUR MOI …
ET TOUJOURS A LA CITE UNIVERSITAIRE
NOUS AVONS RETROUVE NOTRE PROPRE JEUNESSE
EN CÔTOYANT DES ETUDIANTS PLEINS DE PROMESSES,
VENUS DE LOIN, QUITTANT LEURS NATIVES TERRES,
POUR BÂTIR CHEMIN DE SAVOIR ET D’HARMONIE
CHEMIN DE PAIX, POUR UN MONDE PLUS UNI
ASSISE
Dévalant la Rocca,
Perchée sur son promontoire,
Tournent dans l’air du soir,
Bordés de lierre et de magnolas
Les escaliers d’Assise
Pour descendre vers la cathédrale St Ruffin,
Où fut baptisé François au 13 me siècle,
Découpent un instant d’ombre et de lumière,
L’humble silhouette de San Stefano,
S’arrêtent pour goûter la paix
Dans le jardin clos des Clarisses,
Anges glissant sous la dentelle des oliviers,
Et la flamme ardente des cyprès,
Longent des murailles roses, reflets d’un ciel d’orage,
Remontent vers Santa Chiara, et son arche si blanche,
Surmontant la plaine qui nimbe Sainte Marie des Anges
Et le portioncule
, Où François s’éteignit à même le sol
Louant sa sœur la mort,
Bifurquent vers la place de l’Unité
Et son temple de marbre dorique,
Pour goûter l’eau clapotante d’une vasque
Et dévalent enfin, tout essoufflés,
Devant la Basilique SAN FRANCISCO
Où viennent prier pélerins du monde entier
Dans la douceur des fresques de Giotto
Le Poverello
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